Octobre 2008,
l’heure d’hiver va bientôt entrer en vigueur ;
il faut préparer le spectacle 2009, afin de pouvoir le présenter pendant
les vacances scolaires de février, c’est-à-dire avant le passage à l’heure d’été.
Pour le Théâtre des Amus’Gueules, du Centre social rural, il en va ainsi depuis octobre 1985.
En effet, nous avons déjà présenté une quarantaine de pièces, ainsi que quelques sketchs,
monologues et danses qui ont permis à 70 personnes d’affronter les feux de la rampe.
Grâce à la fidélité du public et pour le plus grand plaisir de la troupe,
nous allons donc préparer notre 24 ème spectacle.
Pour nous, la première difficulté consiste à dénicher, «LA» pièce bien écrite,
équilibrée, avec une bonne intrigue, un nombre suffisant de personnages,
qui reçoit l’aval de la troupe et devra satisfaire le plus grand nombre de spectateurs.
Le second écueil réside dans la répartition des rôles, dans le respect de chacun
afin d’éviter les tensions internes qui risqueraient d’affecter la cohésion nécessaire du groupe.
C’est alors qu’il reste ensuite à chaque acteur le bonheur de bien apprendre son texte
et d’assister aux répétitions, chaque week-end, le vendredi et le samedi pendant environ quatre mois.
Parallèlement, il faudra agencer un ou deux décors, s’occuper des accessoires,
des costumes, du son, de la lumière…
L’aménagement de la salle polyvalente s’effectue seulement une semaine avant la première,
pour nous permettre de nous familiariser avec l’espace scénique de 30 m2 ,
régler l’éclairage et peaufiner la mise en scène. C’est grâce à tout ce patient
cheminement annuel, qu’une fois encore, nous serons tous présents, prêts à affronter ce défi
toujours renouvelé pour vous accueillir les :
DIMANCHE 15, VENDREDI 20 et SAMEDI 21
VENDREDI 27 et SAMEDI 28 février prochains.
Venez donc nombreux nous encourager et partager deux heures de rires et de bonne humeur.
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Trois questions à Michel PERETON
Qu’est-ce qui vous a donné le goût, voilà 23 ans, de vous lancer dans cette aventure ?
Après m’être absenté durant 6 années de la région, j’ai désiré renouer des liens avec ma commune.
Déjà, j’avais fait quelques concours de diction à l’école, puis adolescent,
d’abord sous la houlette de Mme Jeannine Martin, nous avions joué Knock, la fameuse
pièce de Jules Romains… Ensuite avec M. Gérard Lalloz professeur au collège de Marcillat
j’ai poursuivi et cela me plaisait beaucoup. C’est devenu une affaire de copains. On s’est dit :
« Pourquoi ne pas monter quelque chose ? » Alors, après une réunion préparatoire chez moi,
la première représentation a pu avoir lieu, la municipalité de l’époque ayant
bien voulu nous régler quelques factures pour réaliser les décors et mettre
un peu de lumière. Il y a eu un petit peu de monde et puis on a progressé peu à peu…
Le public a grossi et nous est resté fidèle. Voilà !
Comment, quelqu’un d’intéressé, pourrait-il rejoindre la troupe ?
Eh bien, en contactant une personne du groupe ou en allant sur notre site web
mais le principal souci, c’est que nous comptons une trentaine de personnes et
que le nombre de rôles n’est pas extensible. Je ne promets jamais rien aux débutants,
mais on essaie dans la mesure du possible de les intégrer.
Cependant les plus anciens vieillissent et les rôles de « jeunes premiers »
deviennent difficiles à jouer. Il est très facile au théâtre de se vieillir
mais pas de rajeunir…(rires!) Ce qui nous manquerait surtout, ce sont deux jeunes hommes
pour des personnages d’environ 25 à 30 ans.
Pensez-vous à la création d’une « école de théâtre » ?
Si j’avais été domicilié à Marcillat, je l’aurais envisagée...
Mais pour l’instant ça me paraît difficile… mais en fait ce serait logique tout en gardant
la cohésion de notre groupe indispensable. Dans ce cas là, ce serait avec quelqu’un d’extérieur, je pense.
Notre site web : www.amus.gueules.free.fr
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